Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler d’un jeu auquel j’ai joué une seule fois et dont je ne suis même pas sûr que le gameplay soit fantastique. Je ne m’explique pas trop cet impulsion qui va à l’encontre de toutes mes croyances, mais je vais vous parler d’un jeu que je trouve joli.
Duelyst est l’enfant bâtard de Final Fantasy Tactics et Hearthstone. Il me rappel les combats d’un amour de jeunesse dont personne ne se souvient: Etherlords. Comme lui, il est un croisement entre le tactical et le jeux de cartes. Pas comme lui, on y incarne un général physiquement présent sur le terrain. En bonne quille des familles, ce général se trimballe 20 points de vie et 2 points d’attaques. Il réplique donc pour la forme. Son truc c’est d’être le sac à patate, la condition de victoire et de défaite.
Pour éviter qu’il se fasse taper dessus le joueur peut le déplacer sur un terrain plein de chouettes carrés et surtout piocher dans un deck de cartes représentant des créatures à invoquer. Ces dernières sont à placer stratégiquement pour mettre des baffes au général ennemi sans en prendre sois même. Pour le reste, du système de mana au moyen d’acheter des cartes en passant par les quête journalière tout est scrupuleusement emprunté à Hearthstone.
Après ma première partie je n’ai pas encore défini si la partie tactics est une richesse supplémentaire ou un système de trop faisant traîner les parties en longueur. La bonne nouvelle c’est que l’on s’en fout complètement: le jeu est un free to play tout comme son illustre inspiration et il se trimbale un design de beau gosse à se damner. Alors que vous décidiez de passer une nuit ou votre vie avec lui, vous aurez dans tout les cas passé un chouette moment à reluquer ses pixels.