Chez UCDP, Player Lambda c’est un peu notre miracle de l’été, la découverte qui a rappelé le soleil dans un ciel excessivement pourri. On a donc décidé d’aller assaillir son auteur de trois mini questions pour en savoir plus et lui dire merci.
Comment Player Lambda est-il venu au monde?
J’ai toujours fait des trucs à visées rigolotes sur le net, en video ou en articles et j’étais un peu tenté, pour me tester, de me diriger vers un milieu complètement nouveau pour moi, celui du gaming, avec un public vierge (quand je dis « public vierge », je veux dire que je n’avais pas de public dans ce domaine, hein, pas de méprise!).
Le défi m’intéressait: je ne connais aucun code du milieu, aucun vocabulaire, je n’ai aucun savoir-faire dans le domaine, et j’ai commencé à commenter mes parties. J’ai juste publié un extrait de 50 secondes sur Ryse et Reviewer.fr m’a proposé d’en faire un truc régulier. J’ai fait une mini-saison avec eux (ici : http://reviewer.lavoixdunord.fr/fr/tag/player-lambda/) et puis je suis parti pour être tout seul sur Youtube. Dans ma tête, je ne pouvais pas pleinement vivre l’expérience du gaming commenté sans être dans cette jungle un peu bordelique de Youtube. Pour voir.
Paradoxalement, Player Lambda montre du doigt beaucoup d’absurdités de la culture jeu vidéo comme les notes, l’envie de trouver des logiques narratives à des situations de gameplay ou encore le débat sur les QTE. Connais-tu mieux l’univers du jeu vidéo que tu le dis ou es-tu un ignorant extralucide?
Non, je connais pas l’univers du gaming et encore moins ses coulisses. Je lis quelques sites de gaming mais sans plus. Je suis vraiment un joueur Lambda. Mon entourage et mes potes ne sont pas des gamers. Mon beau-frère joue à FIFA. Moi, j’ai gardé le goût pour les jeux vidéo de mon enfance, surtout ceux sur consoles. Jeune adulte, j’ai beaucoup joué à Counter-Strike mais sans faire partie d’une crew à part entière. Je m’incrustais dans des parties en serveur public et je me faisais insulter par des Allemands de 13 ans.
Et je suis agréablement surpris que vous aimiez Player Lambda, car je me suis rendu compte au final que mon public sur PL n’est pas un public de spécialistes du gaming, qui n’aiment pas trop qu’un étranger débarque, écorche les titres des jeux et saute comme un lapin dans Assassin’s Creed en disant qu’il s’en branle des éditeurs. Je ne prends pas les jeux video au sérieux et je serai incapable de dire quel jeu est de quel éditeur. C’est un jeu vidéo quoi, c’est pour s’amuser, l’important pour eux est qu’on l’achète, non ?
Ton premier et ton dernier jeu marquant?
Alors pour les premiers jeux, je vais distinguer arcade, consoles et pc, parce qu’à mon époque, c’est en arcade d’abord qu’on a tous joué. En arcade : Wonder Boy. Parties à 5 francs. En ordi, ça doit être Shadow of The Beast sur Amiga. La musique et l’ambiance étaient dingues, le jeu était dur: j’ai compris ce jour-là que j’étais destiné à être une brèle avec des manettes toute ma vie. Et en console, le premier Mario sur NES.
Dernier jeu marquant : GTA5, bien évidemment. C’est un jeu d’île déserte (si l’île est pourvue d’électricité et d’une connexion satisfaisante). J’ai bien switché sur GTA5 Online, et ce jeu est si dense et contient tellement de jeux que j’aurais pu m’en contenter à vie. N’hésitez pas à rejoindre ma crew qui s’appelle Les Taxis Parisiens (#LTXP), une belle bande de bras cassés. Je pense qu’on n’a toujours pas accompli une seule mission avec succès.