VVVVVV

« Le jeu du gars qui se prend des pics » selon la définition originale de ma moitié. Définition qu’elle agrémenta rapidement d’un « Erk! J’ai cru qu’il avait pas de peau, mais en fait c’est juste qu’il est mal dessiné ». Ca commence mal me direz-vous. Je vous confirme, VVVVVV est aussi laid qu’il est difficile. Comme pour Super Hexagon, son successeur, la vérité est ailleurs. Terry Cavanagh, créateur de génie, était trop occupé à faire des choses inavouables à son gameplay pour s’occuper du visuel de son jeu.

Ici, il est question de sauver son équipage disséminé sur une grande carte metroidvaniesque par un prétexte lambda. Pour ce faire notre personnage ne possède qu’un seul pouvoir: l’inversion de gravité. Pas de saut ou de tir. Rien, nada, que pouic. Une pression de n’importe quel bouton colle le joueur alternativement au plafond ou au sol. C’est ce principe de base que Terry Cavanagh malmène à l’infini, dans des positions évidentes au début, imaginatives par la suite et complètement scandaleuses pour terminer. Terry ne lui épargne rien et il a raison. Les doigts du joueur rugissent de plaisir sous l’effet conjugué d’une difficulté hypnotisante et d’un level design démentiel. Merci Monsieur Cavanagh du mal que vous vous donnez pour nous en faire.

PS: Ah oui! Merci pour les musiques aussi: Tudututu Tudutututu!

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